La Commission canadienne des droits de la personne se fait complice de l’obscurantisme islamiste.
2019-04-21 2019-04-23 : Petite correction
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La Commission canadienne des droits de la personne (CCDP) a choisi l’image ci-dessous pour présenter son Rapport annuel 2018 au Parlement. Cette image est révoltante a plusieurs niveaux.
Image utilisée par la CCDP pour illustrer son slogan « Brisons le silence ».
En choisissant cette image pour illustrer le thème des droits de la personne, la CCDP fait preuve d’une insouciance inexcusable. Cette image véhicule un message complètement incompatible avec les droits de la personne et ce, pour plusieurs raisons :
- D’abord, nous savons que le voile est un étendard de l’islam politique et promouvoir son port partout et n’importe où constitue une des plus importantes stratégies de ce mouvement d’extrême droite pour imposer son idéologie obscurantiste. Le voile est un outil de ségrégation dont le but est d’isoler les femmes des mâles, d’isoler les musulmanes des autres qui n’adhèrent pas à cette religion et, surtout, de promouvoir l’image de la musulmane très pieuse, voire intégriste, afin de rendre invisibles les musulmanes et musulmans qui pratiquent un islam plus ouvert et moins rigoureux.
- La personne qui porte le hijab dans cette photo est une fillette très jeune. Imposer le voile à une enfant, si cela se fait sur une période étendue (plusieurs semaines, mois ou années) constitue un isolement abusif et une maltraitance de l’enfant qui devrait être interdite par la loi. Les conséquences du port du voile sur les jeunes sont très sérieuses. Il peut y avoir des effets négatifs physiques (comme une carence en vitamine D ou une entrave à l’activité physique normale de l’enfant) mais les plus graves conséquences sont psychologiques et sociales. Lorsque le voile est porté par une enfant, cette ségrégation sociale est beaucoup plus sérieuse, privant la fillette d’une enfance normale en érigeant une barrière entre elle et les autres enfants.
- Un ou une enfant ne peut consentir librement à un tel accoutrement. Lorsque celle qui porte le voile est adulte, c’est malheureux mais s’il s’agit d’un choix libre, ce choix doit être respecté — à condition, bien sûr, qu’elle ne le porte pas durant ses heures de travail en tant qu’employée de l’État ou enseignante dans une école publique. Mais pour une enfant, la situation est complètement différente : il est tout à fait inacceptable d’imposer cela à une enfant trop jeune pour comprendre les implications de ce signe religieux. L’enfant devient alors une victime de maltraitance de la part des gens qui lui imposent cet accoutrement.
- Cette photo a apparemment été prise lors d’une manifestation (en octobre 2018) contre le projet de loi 21 du gouvernement du Québec. Il s’agit d’une manifestation anti-laïcité avec une forte représentation d’islamistes.
La CCDP, une instance du parlement fédéral chargée de surveiller et protéger les droits de la personne, endosse ainsi un symbole inique de l’islam politique et endosse en même temps la maltraitance de fillettes dans les familles musulmanes intégristes. Ce choix de photo est tout à fait inadmissible. Je suis entièrement d’accord avec les propos de Djemila Benhabib qui s’est exprimée ainsi récemment sur les réseaux sociaux :
Honte à la Commission canadienne des droits de la personne @DroitPersonneCa qui illustre son rapport 2018 avec la photo d’une fillette voilée, le poing levé. Ceci est terriblement choquant et répugnant. Vous légitimez l’instrumentalisation des enfants par l’islam politique. Cette mise en scène est d’autant scandaleuse que cette photo est tirée d’une manifestation anti-CAQ et anti-laïcité organisée dans les rues de Montréal par des islamistes entre autres.
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