Les « Woke » ne sont pas de gauche

2020-09-18
2021-02-21 : Corrections mineures
2023-05-22 : Correction mineure

La soi-disant « gauche » régressive, connue couramment comme les « woke », ne fait pas partie de la gauche politique. Elle a quitté la gauche au moment où elle a renoncé aux valeurs des Lumières.

English This blog is available in English: The “Woke” are Not the Political Left.

L’expression « woke » relève de l’argot des Afro-Américains et veut dire politiquement éveillé, politiquement conscient, surtout en matière de justice sociale. Mais, depuis un certain temps, ce terme a acquis une signification bien plus large et fait désormais référence au courant de pensée qui prédomine dans la politique ostensiblement de gauche aux États-Unis, au Canada et dans plusieurs autres pays. (En français, quand on parle de la « gauche bien-pensante », « diversitaire » ou « intersectionnelle », il s’agit de ce mouvement qui s’appellerait « woke » en anglais.) Pourtant, cette école de pensée n’est en réalité pas de la gauche politique car elle a abandonné les valeurs des Lumières.

Ces idéaux des Lumières comprennent la raison, la tolérance, la liberté, le progrès, l’universalisme, les droits humains et la laïcité. Pris collectivement, on les appelle couramment le modernisme. Les Lumières nous ont donné une grande partie de ce que nous tenons pour acquis aujourd’hui. Ses produits sont nombreux et comprennent le concept des droits de la personne, l’abolition de l’esclavage, le libéralisme, le marxisme, la science et la technologie modernes, la Constitution américaine, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (France, 1789) et la loi sur la laïcité (France, 1905), la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies et bien plus encore.

Les origines de la gauche et de la droite politiques

Rappelons que les termes « gauche » et « droite » au sens politique trouvent leur origine dans la disposition des sièges à l’Assemblée nationale constituante pendant la Révolution française à partir de 1789. Les députés assis du côté gauche de la chambre étaient en général des sympathisants de la révolution, du républicanisme et de la laïcité, tandis que ceux du côté droit restaient plutôt fidèles à la monarchie, au clergé et aux institutions traditionnelles de l’Ancien régime. Ces deux pôles correspondent grosso modo soit à un appui aux valeurs des Lumières, soit à une opposition à celles-ci, les Lumières étant un mouvement intellectuel et philosophique qui s’était répandu dans toute l’Europe durant environ un siècle. En effet, la Révolution française était elle-même un produit de ce mouvement, tout comme les révolutions américaine, haïtienne et russe.

Ainsi, la gauche politique fait référence à ceux qui appuyaient les valeurs des Lumières tandis que la droite politique englobait ceux qui s’y opposaient. Le même schéma général s’applique aujourd’hui. La gauche et la droite politiques sont définies respectivement par le soutien et l’opposition aux idéaux des Lumières. Si un courant de gauche abandonne ces idéaux, alors il n’est plus de gauche. Telle est la situation du wokisme, si je peux l’appeler ainsi, également connu par plusieurs autres surnoms tels que « la (pseudo)gauche régressive » et, mon terme préféré, la « pseudogauche anti-Lumières ». Il ne reste plus grand-chose de gauche chez les woke sauf leur prétention. Leur mentalité est devenue dominante parmi ceux qui se disent de la gauche et même du centre. Il ne reste (presque) plus de (réelle) gauche.

Les racines politiques et philosophiques du wokisme

La mentalité woke s’appuie sur un certain nombre de sources politiques et philosophiques :

  • L’Intersectionnalité, une obsession pour les identités personnelles, en particulier les identités minoritaires, et qui revient à un système de points simpliste pour déterminer qui a la chance d’avoir le plus de points d’oppression.
  • Le Multiculturalisme, ou le relativisme culturel, une idéologie politique anti-universaliste qui accorde davantage d’importance à l’appartenance ethnique ou religieuse de l’individu qu’à ses droits universels ou sa citoyenneté.
  • Le Postmodernisme, une philosophie associée au relativisme culturel et inspirée par un scepticisme à l’égard des idées modernistes d’objectivité, de rationalisme et de savoir.
  • Le Défaitisme post-marxiste, une dégénérescence du marxisme, résultant de l’incapacité du marxisme à tenir sa promesse d’un avenir plus lumineux basé sur les idéaux des Lumières. Cela a conduit à blâmer et à rejeter les Lumières elles-mêmes. Aussi connu sous le nom de néo-marxisme, de marxisme culturel ou de post-marxisme culturel.
  • L’Islamogauchisme, une extension du point précédent, une dégénérescence supplémentaire du post-marxisme, dans laquelle la priorité traditionnellement accordée à la classe et à l’économie est désormais remplacée par la défense des minorités, en particulier des musulmans.

Ainsi, la mentalité woke dérive, en partie du moins, de la pensée gauchiste, mais elle en est une perversion et une dégénérescence. En particulier, le wokisme n’est pas marxiste. Le bilan du marxisme regorge de conséquences négatives et douteuses, mais vous ne pouvez pas tenir le marxisme responsable des folies des woke. Pour le dire succinctement, la mentalité woke est une sorte de « post-gauchisme » qui se résume approximativement à un mélange de post-marxisme et de postmodernisme.

L’auteur américain James Lindsay, qui a étudié en profondeur ces questions, résume ainsi la situation :

Le marxisme est une théorie sociale basée sur l’économie, et la théorie de la « Critical Social Justice » usurpe en fait l’analyse économique et l’obscurcit pour l’utiliser au service de son approche particulière de la politique identitaire. Pour être plus précis à ce sujet, par exemple, il est extrêmement évident que les causes économiques sont à l’origine de nombreux phénomènes que les théoriciens critiques de la race appellent le « racisme systémique », mais ils utilisent le fait qu’il existe des différences statistiques économiques selon la race pour affirmer que le racisme (et non l’exploitation capitaliste) seraient les causes ultimes de ces différences. Ainsi, ils instrumentalisent la classe pour y substituer le site d’oppression sur lequel ils sont en fait obsessionnellement focalisés, c’est-à-dire la race, et effacent ainsi toute possibilité d’analyse libérale, rationnelle, voire matérialiste ou marxiste des problèmes sous-jacents. (Trad. D.R.)

The Complex Relationship Between Marxism and Wokeness (La relation complexe entre marxisme et wokisme)

Parareligion

Le wokisme à son pire peut être qualifié de parareligion moderne. Selon ma définition, une parareligion est une idéologie qui n’est pas une religion au strict sens du terme, car l’aspect surnaturel y est absent, mais qui néanmoins se comporte quelque peu comme une religion en manifestant quelques-unes des caractéristiques suivantes, typiques des religions :

  • Le dogmatisme, un rejet de la raison.
  • Une tendance à faire des assertions non falsifiables, c’est-à-dire des hypothèses qui ne peuvent jamais être réfutées et sont donc dénuées de sens. Exemple : « Dieu » est responsable de tout : si de bonnes choses arrivent, alors remercions « Dieu » — cependant dans le cas d’un événement malheureux, on dit que les voies du « Seigneur » sont mystérieuses.
  • Le manichéisme, une vision du monde divisée en bien et mal absolus, niant les nuances morales et les ambiguïtés.
  • Le moralisme ou la moraline, une obsession pour la moralité personnelle, niant encore une fois les complexités morales.
  • Des privilèges accordés aux adhérents, s’opposant ainsi à l’universalisme.
  • Le culte de la personnalité, soit le culte des dieux ou des déesses, soit la déification des dirigeants humains.
  • Etc.

Voici un exemple de parareligion : le communisme autoritaire du genre stalinien, maoïste ou nord-coréen, où le dogmatisme et le culte de la personnalité sont particulièrement en évidence. Diverses pseudosciences comme l’homéopathie, l’astrologie, etc. et plusieurs théories complotistes peuvent aussi être qualifiées de parareligions.

La Parareligion des woke

La parareligion des woke affiche la plupart des caractéristiques énumérées ci-dessus (mais sans le culte de la personnalité). Elle est extrêmement dogmatique, manichéenne et moraliste. Bien qu’elle prétende valoriser la « diversité », elle s’oppose fanatiquement à toute diversité intellectuelle et tout débat d’idées. Ce fanatisme se manifeste dans la soi-disant « cancel culture » qui se résume à la censure sociale de toute personne qui ne soit pas d’accord avec les dogmes woke ou dont le comportement aurait été jugé moralement douteux (sommairement, sans traitement équitable). Les woke affichent une hostilité obsessionnelle aux gens qu’ils considèrent privilégiés (les Blancs, les hommes, etc.) et ont comme programme de privilégier en revanche l’autre pôle. Ainsi, ils accordent aux minorités raciales et autres, voire aux minorités religieuses comme les musulmans, des prévenances particulières, tout comme le judaïsme prenait les Hébreux pour peuple élu de dieu. Cette manie implique l’abandon de l’universalisme qui prône l’égalité de tous et de toutes, sans égard à la race, le sexe, etc.

Le mouvement « antiraciste » woke est anti-universaliste et raciste

Les woke ont une obsession pour les minorités et pour l’identité personnelle, au détriment de notre humanité commune. L’intersectionnalité combinée au multiculturalisme et aux autres ingrédients de la mentalité woke créent un mélange toxique qui accorde une trop grande importance aux minorités et amène au mépris des majorités et de l’universel. Certaines minorités sont favorisées obsessivement et jouissent d’une quasi impunité, tandis que les majorités correspondantes sont dénigrées. Ainsi, le mouvement antiraciste actuel est lui-même devenu raciste. En outre, de manière véritablement parareligieuse, les soi-disant antiracistes les plus extrêmes prônent l’hypothèse non-falsifiable que le racisme serait littéralement omniprésent. Au lieu de se demander si le racisme serait présent dans une situation donnée, ils demandent plutôt « Où est le racisme ici ? » en supposant qu’il n’est jamais absent. Le résultat est une politique de culpabilité et de paranoïa. Cette approche est absurde, car si le racisme est toujours présent, alors ce mot perd tout sens objectif.

Remontons un demi-siècle ou plus dans le temps, à l’époque du mouvement des droits civils, si essentiel pour la lutte contre le racisme anti-Noirs aux États-Unis, en particulier dans les États du sud. Les opposants de droite accusaient parfois les militants antiracistes de « racisme inversé » contre les non-Noirs. De même, à l’apogée du féminisme de deuxième vague, ceux qui s’opposaient à l’égalité des sexes accusaient parfois les féministes de haïr les hommes. Dans les deux cas, il s’agissait de tentatives évidentes de dénigrer la lutte antiraciste et le féminisme. Personne n’a été dupe d’une telle tromperie évidente. Les deux mouvements étaient universalistes, promouvant l’égalité des droits pour les Noirs et pour les femmes sans s’attaquer aux non-Noirs ou aux hommes. Cependant, la situation est aujourd’hui bien différente. Compte tenu de l’obsession identitaire, en particulier de l’identité minoritaire qui caractérise la mentalité woke, le dénigrement des Blancs, des hommes et des autres groupes non minoritaires est devenu la norme.

Les woke s’attaquent aux privilèges au lieu de lutter contre la discrimination

L’une des maximes de la mentalité woke est le concept de « privilège blanc ». C’est comme faire de l’antiracisme à reculons. Si les soi-disant Blancs ont l’avantage de ne pas être cibles de discrimination, ce n’est pas un privilège ; c’est plutôt un droit, un droit humain fondamental. Si les Noirs sont discriminés, ce n’est pas un manque de privilège, mais plutôt un déni de droits. L’approche correcte à l’antiracisme est de promouvoir l’égalité des droits pour tous, universellement, quel que soit le groupe racial, et de s’opposer à la discrimination contre tout groupe. Mettre l’accent sur le privilège blanc mène à une politique de culpabilité et de ressentiment, renforçant indirectement la droite politique.

Au lieu de l’égalité, c’est-à-dire l’égalité des chances, les woke prônent l’équité, ce qui implique l’égalité des résultats. De plus, si l’égalité des résultats n’est pas atteinte, et ce n’est pratiquement jamais le cas, les woke supposent généralement que la cause de cette situation doit forcément être un préjugé comme le racisme ou le sexisme. Ainsi, si une profession ne présente pas la même diversité démographique que la population générale, on suppose que les préjugés en sont la cause. C’est irrationnel car, comme l’explique James Lindsay :

cela est littéralement impossible sans une ingénierie sociale à grande échelle comprenant des quotas forcés. (La variation stochastique, c’est-à-dire le bruit aléatoire dans le système, devrait rendre un alignement parfait avec les pourcentages démographiques dominants extrêmement improbable, après tout, même si le système était parfaitement exempt de différence et de discrimination de toutes sortes.) Cela signifie que « l’équité » implique l’utilisation des quotas fondés sur l’identité et une ingénierie sociale vigoureuse pour les atteindre. (Trad. D.R.)

The Diversity Delusion (L’illusion de la diversité)

C’est à cause de cette imposture que James Damore a été renvoyé par Google. Il a rédigé un document plutôt inoffensif dans lequel il suggérait qu’une partie de l’explication du faible nombre de femmes dans les postes de développement de logiciels pourrait être les préférences des femmes. En d’autres termes, le sexisme n’est peut-être pas la seule explication. Mais de telles idées sont un blasphème pour les woke, alors Damore a été congédié.

Les woke s’opposent à la laïcité

Cet abandon des idéaux des Lumières et ce rejet des valeurs de gauche par les woke arrivent à leur apogée avec l’opposition des woke à la laïcité. Leur obsession pour les minorités s’étend même aux minorités religieuses. Les woke ont tendance à confondre race et religion, ce qui revient à jeter par-dessus bord la liberté de conscience et à condamner chaque individu à la religion dans laquelle il a eu la malchance de naître. Cette racialisation de l’appartenance religieuse fait le jeu des fondamentalistes, en particulier des islamistes.

Avec l’ajout de l’islamogauchisme au mélange woke, les musulmans, surtout les plus pieux et même les fondamentalistes, se voient accorder une priorité spéciale et une impunité. Cela conduit à une complaisance extrême à l’égard de l’islam et de l’islamisme. La soi-disant « islamophobie » est condamnée. L’ensemble du processus est rendu encore plus toxique par la non-reconnaissance de certaines minorités. Par exemple, les musulmans laïques sont ignorés, car ils ne correspondent pas au stéréotype musulman véhiculé par les woke, où les femmes sont toutes voilées et où les hommes présentent aussi une allure stéréotypée, etc. Les ex-musulmans sont encore plus dénigrés.

Que ferait une véritable gauche ?

Une approche véritablement de gauche en matière de religion consisterait à défendre la liberté de conscience, qui comprend à la fois la liberté de religion et la liberté de s’affranchir de la religion, tout en critiquant toute religion, franchement et résolument. Cela signifie, par exemple, que les trois monothéismes abrahamiques — le judaïsme, le christianisme et l’islam, pour les nommer par ordre historique — devraient être régulièrement la cible de critiques de gauche car, pris ensemble, ils représentent le bloc religieux le plus important sur le planète. L’idée même que l’islam devrait jouir d’une sorte d’immunité contre la critique, ou que le christianisme devrait être ciblé beaucoup plus souvent, est totalement incompatible avec la laïcité qui est une valeur fondamentale issue des Lumières. Et pourtant, c’est précisément l’approche woke : soustraire l’islam à la critique parce qu’il est considéré comme la religion des opprimés. La diffusion du terme absurde « islamophobie » est une manifestation flagrante des privilèges que les woke accordent à l’islam.

Un mariage de déraison

L’histoire d’amour entre les woke et l’islam n’est pas la seule illustration de l’abandon de la gauche par les woke, mais c’est une comédie particulièrement flagrante et éhontée. Les woke facilitent et soutiennent l’islam fondamentaliste, une idéologie politico-religieuse d’extrême droite qui se trouve politiquement à la droite du nazisme, et ils le font au moins indirectement et parfois même directement. Un exemple de ceci est l’acceptation de Linda Sarsour en tant que leader de la « gauche » anti-Trump.

L’antilaïcité des woke est particulièrement évidente dans leur opposition fanatique à la Loi 21 au Québec, une législation que les woke vilipendent sans même essayer d’en comprendre les enjeux pertinents. Les soutiens à la laïcité dans le monde anglophone ont toujours été faibles, mais maintenant, avec l’avènement de la mentalité woke qui confond race et religion, la situation est encore pire. Certains antisécularistes vont même jusqu’à accuser la laïcité d’être « raciste ». Au Canada hors Québec, plusieurs organisations prétendument laïques sont victimes de cette arnaque et ont abandonné la laïcité.

Les woke font le jeu de la droite politique

La vision du monde manichéenne des woke, où tout se divise entre le bien et le mal absolus, les conduit à calomnier quiconque serait en désaccord avec eux, les accusant d’être « xénophobes », « racistes » ou « fascistes ». C’est une attitude très infantile. Leurs accusations contre leurs critiques perdent toute crédibilité. Les gens raisonnables qui voient bien ce qui se passe peuvent être intimidés, au point de se taire, mais ils se rendent tout de même compte que beaucoup de ceux qui se disent actuellement de gauche sont destructeurs et insensés. Cela conduit beaucoup qui seraient normalement des sympathisants de gauche à considérer le centre politique ou la droite. C’est l’une des raisons qui expliquent l’élection de Donald Trump en 2016.

La droite politique confond souvent les woke et la gauche politique. Il n’y a rien de surprenant en cela, car cette confusion sert leurs intérêts. Étant donné que les woke, ou du moins les plus pieux des woke, sont évidemment des fanatiques irrationnels, leur coller une étiquette « gauchiste » discrédite la gauche et fait mieux paraître la droite politique en comparaison.

Je suis convaincu que Martin Luther King Jr. et Karl Marx seraient tous les deux outrés par l’irrationalité et le fanatisme des woke.

Les woke ont trahi la gauche

La mentalité « woke » est réactionnaire et rétrograde, une dégénérescence de la gauche politique en un culte qui s’apparente parfois davantage à la droite politique, parfois allié à l’extrême droite religieuse, et généralement perdu dans un territoire bizarre et mal cartographié. Les woke ont trahi la gauche. Ils ont abandonné l’universalisme, l’objectivité, la laïcité et la liberté d’expression. Tout en prétendant promouvoir la diversité et l’inclusion, en réalité les woke sont puritains, dogmatiques, fermés d’esprit et extrêmement intolérants, constamment chasseurs de sorcières. Ils ont en grande partie laissé tomber les questions d’économie et de classe. Ayant remplacé les problèmes économiques par une racialisation obsessionnelle de tout, ils voient du racisme partout, mais seulement les formes de racisme qu’ils reconnaissent dans l’histoire des États-Unis, car ils sont très bornés, voyant tout à travers une lentille américaine. Les woke répondent à presque tout désaccord par des accusations ridicules. Ils ne tolèrent aucune dissidence. La diversité intellectuelle leur est étrangère. Leur obsession pour les minorités et leur anti-universalisme conduisent inévitablement à la fragmentation et à la division.

Le « wokisme » est un désastre pour la gauche, conduisant à sa quasi destruction. Nous avons maintenant devant nous la tâche de reconstruire la gauche sur les valeurs universalistes des Lumières.

Wokisme ≈ Post-gauchisme ≈ Post-Marxisme + Postmodernisme

Prochain billet de blogue : Le prosélytisme passif

2 thoughts on “Les « Woke » ne sont pas de gauche”

  1. Brilliant! Just read à book on “rectitude politique” same theme, thé “politically correct” , à defense of the woke ideology.

  2. C’est juste un néo-marxisme passant des luttes des classes à la lutte des races.

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