Pourquoi ? Parce que j’appuie la laïcité
2020-06-09
Un autre example de l’hypocrisie abjecte de la pseudo-gauche dite régressive. Cette fois-ci, il s’agit d’une association LGBT qui capitule devant l’obscurantisme religieux.
Summary in English Another example of the abject hypocrisy of the regressive pseudo-left. This time, it’s an LGBT organization capitulating to religious obscurantism.
La « gauche » régressive phagocyte et détruit tout mouvement anciennement progressiste qu’elle infecte. En voilà un autre exemple.
Récemment j’ai faite une demande d’adhésion au Conseil québécois LGBT. Ils ont exigé que j’explique les raisons de mon désir d’adhérer. Alors, le 9 avril dernier, j’ai écrit ceci :
« Je désire adhérer au Conseil québécois LGBT afin de faire valoir l’importance d’appuyer la laïcité. J’ai été très déçu de voir que le CA du Conseil a pris position contre le Loi 21. Cette prise de position contre la laïcité est incohérente et va à l’encontre de droits des gais, des lesbiennes et des autres minorités sexuelles. La Loi 21 aide à renforcer les droits de tous les citoyens et de toutes les citoyennes en exigeant la neutralité religieuse des fonctionnaires en position d’autorité. Les religions sont la principale cause d’homophobie et de transphobie dans le monde. L’affichage de signes religieux par les fonctionnaires au travail constitue de la publicité religieuse pour ces idéologies rétrogrades.
Je voudrais donc devenir membre afin de faire valoir, au sein du Conseil, l’importance de la laïcité pour les gais, les lesbiennes et les autres minorités sexuelles. »
Je viens de recevoir la réponse aujourd’hui, le 8 juin 2020 :
« D’abord, je tiens à vous remercier pour votre intérêt envers le Conseil québécois LGBT. Toutes les nouvelles candidatures passent par un processus d’évaluation et la décision est ensuite prise par le conseil d’administration du CQ LGBT. C’est suite à ce processus que nous sommes dans l’obligation de vous informer que votre candidature n’a pas été acceptée.
Vous devez savoir que le conseil d’administration est mandaté par les membres du CQ-LGBT afin d’assurer une gouvernance inclusive de l’ensemble des réalités LGBTQ+. Par ailleurs, les positions endossées par le CQ-LGBT sont prises en consultation avec nos membres. D’ailleurs, ces dernier.es sont impliqué.es dans la construction collective du plan de revendications qui sera porté par le Conseil par la suite.
En raison de vos positions sur la laïcité, comme expliquées dans votre formulaire de candidature, nous ne sommes pas en mesure d’accepter votre candidature. Malheureusement, vos positions vont à l’encontre des valeurs d’inclusion et d’ouverture portées par le Conseil québécois LGBT.
Malgré les divergences de valeurs entre vous et notre organisation, nous tenons tout de même à vous remercier de votre intérêt pour l’avancement des droits pour nos communautés. »
Alors, la phrase fatidique : « valeurs d’inclusion et d’ouverture » !!!!
Évidemment, la position du Conseil québécois LGBT est d’une hypocrisie et d’une incohérence abjectes.
Mais pire encore, c’est le fait que cet organisme reçoit des subventions importantes des fonds publics. Voici une citation d’un communiqué de presse du gouvernement fédéral, le 6 septembre 2019 :
Aujourd’hui, l’honorable Maryam Monsef, ministre du Développement international et ministre des Femmes et de l’Égalité des genres, ainsi que Randy Boissonnault, conseiller spécial du premier ministre sur les questions LGBTQ2, ont annoncé l’octroi d’un montant de près de 670 000 $ à deux projets menés par le Conseil québécois LGBT, un organisme-cadre LGBTQ2 à Montréal.
Ce sont nos impôts qui paient pour imposer la politique anti-laïque de cet organisme.
Prochain blogue : L’ineptie d’Émile Bilodeau
La laïcité s’est l’inclusion. La religion s’est l’exclusion.
Jamais je n’aurais pensé voir le jour où je verrais un organisme comme le Conseil québécois LGBT s’allier à la religion contre la laïcité et même pratiquement refuser de débattre de la laïcité en déniant votre demande d’adhésion. Les mots me manquent pour commenter davantage.
Avez-vous déjà consulté l’organigramme de cet organisme? Avez-vous lu les résumés des gens qui composent son conseil d’administration et sa permanence? Vous-êtes-vous intéressé aux groupes avec lesquels ces personnes œuvrent et dans lesquels ils militent? Avez-vous pris la peine de regarder les organismes qui composent ce conseil? (ceux-ci, s’il n’est pas déjà trop tard, sont sans doute, en plus des médias, des instances qu’il vous faudrait essayer de sensibiliser… s’il n’est pas trop tard…) Le jour n’est sans doute pas loin où ces organismes vont avoir besoin de la recommandation du Conseil pour obtenir des subventions. Allez voir si ce n’est pas déjà fait. Ça en vaut la peine. Par exemple, au niveau de la permanence, celle-ci en en grande partie composé de gens qui sont de nouveaux arrivants. Des gens qui n’ont aucune idée des luttes et des traditions menées par les organismes gai du Québec. Ils travaillent dans un vacuum et sont très facilement manipulables. (je sais, dire cela, c’est s’exposer à se faire crucifier comme «phobique» de tout acabit.) Il n’en demeure pas moins que c’est factuel. Mais bon, dans cet univers qui s’intéresse encore aux faits?…
Et puis, il y a ce subtil noyautage des organismes et instances gai par ce concept ridicule de LGBTQ+. Gai-Écoute qui devient Interligne et dont le langage et les objectifs se sont progressivement alignés sur l’idéologie intersectorielle du Conseil. Et il y a le Gris, ou devrais-je dire LES Gris, il y en a maintenant combien?… 4? 5? peut-être 6? D’organisme consacré à la lutte contre les préjugés envers les homosexuels, soudainement devenu un organisme qui œuvre à la défense des minorités sexuelles ET DE GENRE, avec des intervenants trans, sans doute de plus en plus nombreux, faisant des interventions dans les écoles au risque de provoquer la transition de gosses qui autrement auraient surmontés leur dysphorie de genre à la fin de leur adolescence au plus tard. (plus de 85% des jeunes qui souffrent de dysphorie et qui en sortent avec l’adolescence s’ils n’ont pas été charcutés et droguées aux hormones.)
J’imagine que vous trouverez sans doute mon propos dangereux, mais bon, j’ai beaucoup lu et consulté sur le sujet et je ne crois pas être «dans les patates». L’organisme sans doute pan-canadien dont le Conseil québécois LGBT n’est qu’une cellule, est un organisme parasitaire qui devient de plus en plus puissant. Une sorte de vampire qui a un agenda promulgué par des éléments fascisants et fourbes. Pensez à la loi 16 du gouvernement fédéral exigeant que les fonctionnaires et sans doute les universitaires utilisent sur demande, sous peine de sanction allant jusqu’aux amendes salées et au renvoi, les pronoms voulus par les personnes trans. Allez voir également la loi 8 qui (je ne sais pas si elle est promulguée) va encore plus loin dans le même sens. Croyez-moi, cet organisme n’a que faire des individus qu’il est prêt à crucifier comme homophobe, transphobe, etc à la plus petite opposition. Il a un agenda et il va tout faire pour le faire advenir.
On devrait parler de conseil montréalais LGBT+… car très montréalo-centriste.